Les transports publics ont toujours séduit les réalisateurs. Nombreuses sont les scènes qui ont pour décor un métro, un tram, un train, un bus… Pour faire écho au Festival international du film de court-métrage qui se déroule chaque année en janvier à Clermont-Ferrand, les RNTP s’associe à Sauve qui peut le court-métrage, organisateur du festival.
> Dès le mois de mai : les RNTP proposeront une série de contenu autour des liens entre transports publics et cinéma, disponible sur le site de l’événement et relayé par newsletters : diffusion de court-métrage, interview d’experts, vidéo, conseils ciné…
> Le mercredi 18 octobre de 17h15 à 18h30, dans l’Auditorium, les visiteurs pourront assister à la diffusion de deux courts-métrages dont l’action se déroule dans les transports publics en présence d’un des deux réalisateurs, Antoine Delacharlery.
« Ghost Cell » d’Antoine Delacharlery.
À la fois film scientifique, documentaire et balade onirique, cette œuvre est une plongée au cœur des entrailles d’un Paris organique vu comme une cellule au travers d’un microscope virtuel.
« Haut les cœurs » d’Adrian Moyse Dullin.
Lors d’un trajet en bus, Kenza met son petit frère naïf et romantique à l’épreuve : faire tout de suite une déclaration d’amour à Jada, une fille que Mahdi aime mais qui ne le connaît pas.
En fin de projection, des experts décrypteront des scènes mythiques et mettront en lumière les liens originels entre transport public et cinéma et répondront aux questions du public.
INTERVIEW
Pour commencer, nous sommes allés à la rencontre de Sébastien Duclocher. Il est co-délégué général de Sauve qui peut le court métrage, association qui organise le Festival.
Pourquoi s’intéresser aux liens entre transport public et cinéma ?
Le transport est un moyen de déplacement et le cinéma est l’art de filmer le mouvement. Naturellement ces deux entités ont des enjeux connexes forts, les moyens de transports inspirent fortement le cinéma. Un grand nombre de films ont comme lieu de tournage les transports, Zazie dans le métro de Louis Malle, Subway de Luc Besson, La bataille du rail de René Clément, Ceux qui m’aiment prendront le train de Patrice Chéreau, Bustop avec Marylin Monroe, L’auvergnat et l’autobus avec Fernand Raynaud pour ne citer qu’eux.
Court-métrage 1
Fort d’une statistique qui affirme que 5 millions de femmes sont seules, Antoine, célibataire, s’engouffre dans une rame du métro de Lyon et interpelle les voyageurs.
Court-métrage 2
Ce film est un double hommage à Blablacar et Dominique Rocheteau.
Lisbonne, un couple de touristes allemands est sur le point de grimper à bord du mythique tramway n° 28, mais comment réagir quand les freins vous lâchent et que vous êtes embarqués dans un vertigineux voyage avec un bébé à bord ?
Court-métrage 4
Pour cet homme, le fondement de sa vie repose sur son travail à la SNCF. Cependant, un jour, tout cela change lorsque les horaires sont modifiés et que le monde de cet homme est bouleversé.
Life Underground
Faites une plongée dans les métros du monde avec le remarquable webdoc interactif LIFE UNDERGROUND, multi primé dans des festivals internationaux. Au fil d’un voyage cinématique dans les 19 métros parcourus (et bientôt plus), vous prendrez le pouls des souterrains de nos villes et découvrirez bien souvent avec émotion les histoires intimes de passagers. Life Underground met ainsi en lumière la beauté et l’humanité des transports publics. Ce travail qui est aussi devenu une installation immersive, est évolutif et intègre au fil du temps de nouveaux métros de nouvelles histoires. Alors, avis aux opérateurs de métros/trams qui seraient tentés d’y participer (tel le métro de Marseille dernier en date à avoir rejoint le projet). www.life-underground.com. Contact : laurence.milon@lahuit.fr
